Solo Leveling : Une fusion de la fantaisie et de la science-fiction
Le mélange de tropes fantastiques et de science-fiction de Solo Leveling est clairement influencé par The Matrix, mais le voyage de Sung Jinwoo améliore en réalité celui de Neo.
Une plongée dans l’univers de Solo Leveling
Récemment, j’ai revu les trois premiers films de The Matrix, et laissez-moi vous dire, ils résistent à l’épreuve du temps. Oui, les suites sont un peu inégales, mais l’univers, l’ambition et la créativité impénitente de Lilly et Lana Wachowski ont vieilli comme un bon vin.
Après avoir dévoré le voyage de Neo, j’ai parcouru The Animatrix, le recueil de courts métrages animés démontrant d’autres aspects de la guerre contre les machines. J’adore The Matrix, et je suis toujours déçu de ne pas en voir plus au sein de la franchise.
Sung Jinwoo : L’Élu
Dans le premier épisode, Sung Jinwoo se sacrifie pour sauver ce qu’il reste d’un groupe de héros après qu’ils se soient retrouvés piégés dans un donjon terrifiant où d’énormes dieux de pierre poursuivent quiconque n’est pas assez malin pour comprendre leurs schémas. Sung était juste assez intelligent pour déjouer les attaques des dieux, mais au prix de son propre corps.
Miraculeusement, il se réveille à l’hôpital après avoir été sauvé, sans blessures et avec une interface bizarre que lui seul peut voir. Une sorte de système l’a choisi, lui accordant la capacité d’améliorer son rang en accomplissant différentes quêtes. Une fois qu’il commence à comprendre sa nouvelle force, il s’attaque à des ennemis plus dangereux et plus élaborés.
Solo Leveling : The Matrix, mais version DnD
Donjons et Dragons est un élément pivot, car les ennemis envahissants se manifestent principalement sous la forme de monstres rudimentaires tels que des gobelins, des serpents et des loups-garous. Ils apparaissent à travers des portails inexplicables qui s’ouvrent, apparemment au hasard, depuis des années, certaines personnes ayant des pouvoirs qui leur permettent d’entrer dans les portails, de tuer le boss et de collecter du butin.
Cela met une touche amusante au paradigme de l’homme contre la machine, en donnant à la machine une touche créative dans les ennemis et les obstacles qu’elle crée. Sung peut acheter des potions dans un magasin et acquérir des clés auprès de différents boss, ce qui lui donne l’aspect d’une session de DnD, juste une session qui est profondément méta et totalement déréglée.
Solo Leveling : Une simulation glitchée
Il y a ceux dont les glitches surviennent sans contexte, les poussant à comprendre ce qu’ils peuvent faire en se jetant dans des scénarios impossibles. Qu’a ressenti la première personne dans The Matrix en réalisant qu’elle pouvait sauter d’un gratte-ciel à un autre ? Je suis prêt à parier que c’était un choc pour tous les agents lorsque leur cible pouvait faire du kung-fu après avoir juste couru autour d’un coin.
Nous avons ces moments dans Solo Leveling. L’exploration téméraire et la surtension, le sentiment de peur et d’excitation. Le sentiment de progression enveloppé dans des questions sans réponse persistantes. Quoi qu’il se passe, Sung n’a pas de berger. Il n’y a même pas de buisson ardent, juste quelques menus enregistrant sa progression et lui indiquant ce qui vient ensuite.
La quête de Sung
Les choix de Sung sont urgents car il devient plus fort mais continue de lutter lorsqu’il atteint ses limites. Son affrontement avec Cerbère a été si âprement disputé qu’il a décidé de reculer et de s’entraîner avant de passer au niveau suivant. Il a peut-être vu le visage de Dieu, mais sa bénédiction ne le rend pas immunisé contre son humanité.
Il peut mourir, et étant donné qu’il est souvent seul, il le fera s’il n’est pas prudent. Peu importe à quel point il devient puissant, il a toujours ces instincts de niveau E. C’est le chemin que j’ai longtemps désiré voir The Matrix suivre. Là où un être humain voit tout le code, mais doit apprendre les passages appropriés pour ascensionner.
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